On a tous entendu parler des orchidées qui sont à la fois très prisées et très méconnues. En effet, si l’on a déjà vu ou eu une orchidée en pot, on sait moins souvent qu’il en existe des variétés sauvages parfois même sur notre pelouse. Dans cet article, nous vous parlons des orchidées sauvages en France et dans le monde, et comment arriver à les cultiver chez soi grâce à beaucoup d’attention et du matériel adéquat comme notamment l’éclairage LED horticole.
Tout savoir sur les orchidées sauvages en France
Les orchidées sauvages, qu’est-ce que c’est ?
Les orchidées forment une des familles les plus vastes et les plus évoluées de la nature. Dès lors, on comprend qu’il existe beaucoup d’espèces d’orchidées sauvages, dans les campagnes bien sûr, mais aussi en ville. En France, on en compte à ce jour 162.
Les fleurs sont le plus souvent portées par une longue tige, pour le reste, les couleurs, les formes et les coloris sont très variés. Elles présentent tout de même une caractéristique commune : elles sont très belles et élégantes. Les orchidées sauvages sont souvent plus discrètes, et ne dépassent que rarement les 20 cm de hauteur. Contrairement aux orchidées plus connues qui sont accrochées, les orchidées sauvages vivent souvent au sol.
Les biotopes des orchidées sauvages en France
Certaines des orchidées qui poussent dans nos campagnes peuvent être observées un peu partout, c’est par exemple le cas de la Dactylorhiza maculata ou incarnata. Les épis de fleurs blanches qu’elle arbore sont tachetés de rose foncé. L’Epipactis helleborine, l’Ophrys mascula, l’Ophrys sphegodes ou encore la Plantanthera sont quelques-unes des autres orchidées sauvages que l’on peut aisément croiser lors de nos balades dans l’hexagone même sur des terrains très différents.
En revanche, certaines autres espèces ne poussent que dans des conditions bien précises, c’est le cas par exemple de la Rhynchostylis gigantea, de la Cephalanthera rubra ou de la Neottia nidus qui ne poussent que dans les sous-bois. Ou encore de l’Orchis fragrans, de l’Epipactis atrorubens ou encore de l’Aceras anthropophorum qui elles ne poussent que sur des terrains avec une tendance calcaire.
D’autres orchidées sauvages ne fleurissent que très tard dans la saison ou ne poussent que sur des terrains secs. Comme vous l’aurez compris, chaque biotope a sa spécificité.
Scrutez votre pelouse, il se pourrait bien que vous y trouviez une ou plusieurs espèces d’orchidées !
Comment cultiver l’orchidée avec l’éclairage LED horticole ?
Les orchidées sauvages sont des plantes délicates qui nécessitent une attention minutieuse pour bien pousser. En ce sens, les éclairages LED horticoles peuvent être très efficaces pour leur croissance, mais ils doivent être utilisés correctement. Quelle est la bonne façon de cultiver l’orchidée sauvage avec cette technologie ? (plus de détails ici pour des conseils spécifiques ou acheter LED horticole).
La première étape est de vous assurer que l’éclairage LED est à la bonne distance et à la bonne hauteur, deux facteurs qui dépendent du type d’orchidée sauvage que vous cultivez. Mais en règle générale, on considère que l’éclairage LED doit être à environ 30 cm de la plante. Une autre chose à prendre en considération est la durée de fonctionnement : les orchidées sauvages ont besoin de lumière pour une période de 12 à 16 heures par jour. Une fois cette durée déterminée, vous pouvez régler le minuteur de votre éclairage LED pour s’allumer et s’éteindre à des heures spécifiques de la journée.
Vous devez aussi vous assurer que la lumière LED est de la bonne intensité car les orchidées sauvages ont besoin d’une lumière vive pour leur croissance et leur santé et une trop faible intensité peut entraîner une croissance lente et un ralentissement de la floraison. Les éclairages LED modernes peuvent être réglés à des intensités précises, vous donnant ainsi un contrôle total sur la quantité de lumière fournie à la plante.
Dernier point déterminant pour assurer une bonne croissance de la plante, il faut absolument surveiller régulièrement l’orchidée pour vous assurer qu’elle reçoit suffisamment de lumière sans que la lumière LED soit trop forte ou trop proche, ce qui risquerait de l’endommager. Un juste milieu est donc à trouver et c’est seulement en tâtonnant et en regardant l’évolution de vos orchidées que vous pourrez trouver les bons réglages. Avec un peu de bons sens, si vous remarquez que les feuilles de la plante se fanent ou jaunissent, vous devrez peut-être réduire le nombre d’heures d’éclairage ou réduire l’intensité de la lumière
En suivant ces quelques étapes et bonnes pratiques, vous devriez pouvoir cultiver facilement votre orchidée sauvage chez vous avec l’éclairage LED ! Mais n’oubliez pas une chose essentiel, les plantes demandent beaucoup d’attention et d’amour pour bien pousser alors n’hésitez pas à leur en donner.
5 choses que vous ne saviez peut-être pas sur les orchidées sauvages dans le monde
Voici des anecdotes à la fois étonnantes et intéressantes qui concernent les orchidées sauvages dans le monde.
La vanille est une orchidée sauvage
On ne le sait pas toujours, mais la vanille est une orchidée. D’ailleurs, il existe plus de 100 espèces de vanille différentes réparties entre l’Amérique, l’Afrique, l’Asie et l’Océanie. Elles poussent le plus souvent dans les zones tropicales humides, mais aussi dans certains cas dans des milieux plus secs.
Il existe plus de 30 000 espèces
On trouve plus de 30 000 espèces d’orchidées réparties dans le monde entier. La famille des Orchidacées est l’une des plus vastes, mais aussi des plus évoluées du règne végétal. D’ailleurs, on continue de découvrir de nouvelles espèces tous les ans. On peut les trouver dans tous les types de milieux, que ce soit la forêt, des rochers, des prairies, des dunes, que ce soit en plaine comme en montagne. Il n’y a finalement que dans les déserts et dans les cours d’eau qu’elles ne poussent pas.
On peut trouver des orchidées de toute taille
En ce qui concerne les orchidées, sauvages ou horticoles, on trouve des tailles très variées. En effet, la Bulbophyllum minutissimum qui est considérée comme la plus petite à ce jour, mesure 3 à 4 mm. En revanche, certaines orchidées lianes peuvent mesurer jusqu’à 20 m de long. Sachez d’ailleurs que la Grammatophullum speciosum plus connue sous le nom d’orchidée tigre d’Asie peut peser plus d’une tonne. La taille des fleurs quant à elle varie de 5 mm à 30 cm.
Les Européens n’ont découvert les orchidées tropicales qu’au XVIe siècle
Alors qu’elles étaient déjà bien connues en Amérique et en Afrique, voire même vénérées en Asie ; les Européens eux ne découvrent les orchidées tropicales qu’au XVIe siècle. C’est lorsque les grands navigateurs commencent à rapporter ces fleurs de leurs voyages qu’elles sont inventoriées, étudiées et cultivées en Europe.
L’origine du mot orchidée
Elle est pour le moins surprenante ! En effet, le mot orchidée vient du latin orchis qui lui-même a été inspiré par le grec orkhis et qui signifie « testicule ». L’étymologie aurait été inspirée par la forme des racines de certaines espèces d’orchidées terrestres.
Les orchidées sauvages, des fleurs rares et précieuses
On estime que 27 des 162 espèces d’orchidées sauvages présentes en France sont menacées de disparition et que 36 sont proches de l’être si l’on ne fait rien pour les sauvegarder. Les raisons sont majoritairement dues aux activités humaines. Parmi les plus notables, on peut citer l’assèchement des zones humides, la disparition de leurs habitats (prairies, landes, friches…), le fauchage des bords de route et la raréfaction des insectes pollinisateurs.
Aujourd’hui, de nombreuses espèces sont protégées. Il convient alors à chacun d’adopter un comportement responsable vis-à-vis de ces merveilles de la nature. Malheureusement, les différentes variétés d’orchidées sont encore trop peu connues et les mesures de sauvegarde inefficace.
Si comme certains vous avez envie de collectionner les orchidées, prenez soin de bien vous renseigner, car cela a mis en péril certaines espèces d’orchidées sauvages. La cueillette de celles-ci est pourtant interdite. Au demeurant, il est toujours possible de rechercher et d’observer ces petits bijoux dans la nature en faisant bien attention de ne pas leur nuire.
